Cet hommage à Maurice Ravel, né il y a 150 ans, associe deux œuvres exceptionnelles du compositeur : Daphnis et Chloé et le Boléro.
Avec Daphnis et Chloé, Thierry Malandain a conçu un ballet néo-classique pour le Ballet du Capitole, dans lequel toute la compagnie peut briller aux côtés du Chœur et de l’Orchestre national du Capitole. Dans un langage poétique qui lui est propre, le chorégraphe raconte l’histoire de Daphnis et Chloé dont l’amour trouve une fin heureuse grâce à l’aide du dieu Pan. C’est une phrase de Socrate : « Nos plus grands bienfaits nous viennent dans des états de démence. » qui a inspiré le chorégraphe suédois Johan Inger pour Walking Mad. Le chorégraphe utilise une longue palissade pour créer un équilibre entre chorégraphie et théâtralité. Elle n’est pas seulement un décor, mais aussi une scène pour les danseurs. Les situations surréalistes sont toutes entraînées par les rythmes lancinants du Boléro de Ravel.