Après Antigone Sr. / Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church (L) et The Ghost of Montpellier Meets the Samurai, présentés en 2013 et 2015 au Centre Pompidou avec le Festival d’Automne, manifestes de l’hybridation comme procédé chorégraphique, Trajal Harrell s’intéresse dans Tambourines à la puissance de la danse dans la réécriture de la littérature. Pour sa dernière création, le chorégraphe new-yorkais s’attaque à La Lettre écarlate (The Scarlett Letter : A Romance) de Nathaniel Hawthorne, publiée en 1850, mais dont l’action se déroule au milieu du 17e siècle dans l’État du Massachusetts. Pilier de la culture nord-américaine, le roman est construit autour des mésaventures d’Hester Prynne, condamnée à porter une lettre « A » brodée sur ses vêtements pour avoir eu un enfant avec un homme à qui elle n’est pas mariée. Ce récit illustre tous les éléments de l’ordre patriarcal sur les femmes : le contrôle de la liberté des corps par la culpabilité et la punition par l’humiliation publique. Trajal Harrell et les danseurs du Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble offrent une rédemption par la célébration du mouvement et la fierté des corps au personnage d’Hester Prynne, qui trouve dans cette pièce une autre fin à son histoire.

MISE EN SCÈNE, CHORÉGRAPHIE, DÉCORS, COSTUMES, BANDE SONORE Trajal Harrell

INTERPRÈTES New Kyd, Trajal Harrell, Perle Palombe, Cobleh Graven Palucca, Songhay Toldon, Ondrej Vidlar RÉPÉTITEURS / ASSISTANATS Frances Chiaverini, Vânia Doutel Vaz, Stephen Thompson

INSTALLATION Sarah Sze

LUMIÈRE Sylvain Rausa

DRAMATURGIE Katinka Deecke

PRODUCTION Schauspielhaus Zürich

COPRODUCTION Festival d’Automne à Paris ; Les spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris)

AVEC LE SOUTIEN du Trajal Harrell Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble Fan Club ; de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

Avec le Festival d’Automne à Paris