Requiem for the End of Love, une œuvre qui a marqué la création artistique des années 1990, signale la réunion tant attendue de deux compagnons emblématiques du légendaire théâtre de danse Edafos, Dimitris Papaioannou et Giorgos Koumendakis, dans une nouvelle lecture du chef d’orchestre de renommée internationale Teodor Currentzis.Requiem for the End of Love se produira pour 12 représentations uniques les 24, 25, 27, 28, 29 et 30 janvier 2026 dans la salle Stavros Niarchos de l’Opéra national grec de l’ANCC. Les billets seront mis en vente le mercredi 19 novembre 2025 à 12h00. Cette production est rendue possible grâce à une subvention de la Fondation Stavros Niarchos (SNF) pour améliorer la sensibilisation artistique de l’Opéra national grec.

Au cours de la saison 2025/26, au cours de laquelle le GNO discute de son passé historique, le directeur artistique et compositeur Giorgos Koumendakis apporte sur scène de la salle Stavros Niarchos l’une des œuvres symphoniques emblématiques de sa première période créative, ravivant, après trois décennies, une importante installation de performance qui porte la signature de Dimitris Papaioannou.

En 1995, à l’ancienne centrale électrique de PPC à Neo Faliro, le théâtre de danse Edafos a créé une rupture dans le temps avec la présentation de l’installation de performance A Moment’s Silence, conçue, réalisée et chorégraphiée par Dimitris Papaioannou, et mettant en vedette la musique de Giorgos Koumendakis dans le premier chapitre et de Manos Hadjidakis dans le deuxième chapitre. Le traumatisme induit par la mort d’amis bien-aimés du sida restant non résolu et avec « la peur hantant la vie amoureuse de toute une génération », Dimitris Papaioannou a demandé à Giorgos Koumendakis de composer une « tempête de la mort » – un requiem pour ceux qui ont perdu la vie à cause du sida. Dans cette même performance, un espoir réticent pour la vie a été véhiculé par Songs of Sin de Manos Hadjidakis, basé sur la poésie de Dinos Christianopoulos.

Trente et un ans plus tard, après des cycles qui se sont ouverts et fermés et des chemins qui étaient parfois parallèles et parfois opposés, Dimitris Papaioannou met en place la grande échelle pour cette installation scénique à l’Opéra national grec et retravaille à nouveau le Requiem pour la fin de l’amour, « l’un des morceaux musicaux les plus puissants de Giorgos Koumendakis », comme il le note. La synergie de ces deux créateurs, qui ont ouvert la voie à un nouveau langage scénique en danse, au théâtre, à l’opéra et même aux cérémonies des Jeux Olympiques, est complétée par un maestro ingénieux dont le nom est salué internationalement pour ses interprétations idiosyncratiques d’œuvres symphoniques et d’opéras majeurs : Teodor Currentzis.

Vingt-quatre ans après la dissolution du théâtre de danse Edafos, qui a laissé une marque indélébile sur la scène artistique grecque au cours de ses dix-sept ans d’existence, le public grec et international aura la chance de redécouvrir une œuvre de Dimitris Papaioannou qui trouve un équilibre entre le théâtre physique et l’installation visuelle, basée sur une pièce musicale qui sert de présage opéra dramatique précoce dans la carrière de composition de Giorgos Koumendakis.

La collaboration dynamique entre Papaioannou et Koumendakis au cours des années 1990 a conduit à la première reconnaissance artistique publique de l’épidémie de sida en Grèce et des droits de toute une communauté.

Equipe artistique

• Giorgos Koumendakis musique

• Teodor Currentzis direction musicale

• Dimitris Papaioannou concept, mise en scène, chorégraphie, conception visuelle

• Lili Pezanou décor de la production de 1995

• Dimitris Papaioannou et Loukas Bakas conception du décor de la version 2026

• Vassilis Papatsarouchas costumes

• Dimitris Papaioannou et Stephanos Droussiotis conception d’éclairage

• Agathangelos Georgakatos maître de chœur